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De plus en plus de franchises utilisent le crowdfunding comme levier de financement. Si cette méthode de levée de fonds a longtemps été utilisée par des projets et entreprises modestes, le crowdfunding est entré dans le monde des franchises et n’est pas près d’en sortir !

Du chanteur à la TPE…

Nous savons que les artistes et les associations utilisent le crowdfunding, notamment sous la forme du don avec ou sans contrepartie.

Nous savons aussi que les créateurs d’entreprise proposant un produit ou un service à destination d’une clientèle BtoC utilisent le financement participatif en masse (plus de 15 000 projets par an), là aussi sous la forme du don avec contrepartie ou prévente. C’est notamment le cas des start-ups dont nous parlons dans cet article sur la marketplace Huby.

Depuis la fin du monopole bancaire, nous avons également vu les TPE et PME en croissance et dont la santé financière est saine utiliser l’emprunt participatif (crowdlending). Ce mode de financement est particulièrement plébiscité en complément d’un emprunt bancaire pour le financement de l’immatériel. Pourquoi ? Car il présente de nombreux avantages comme :

  • la rapidité de l’obtention des fonds
  • l’absence de caution
  • l’absence de garantie personnelle
  • la possibilité de rembourser par anticipation et sans pénalité

Aujourd’hui, le constat est sans appel : de plus en plus d’enseignes nationales voire mondiales, organisées sous forme de franchises, font appel au crowdlending.

… et désormais les franchises !

Faut-il le rappeler, les franchisés sont des chefs d’entreprise au même titre qu’un dirigeant d’une TPE/PME. Un franchisé n’est pas nécessairement le franchiseur et n’est donc pas forcément « richissime ». Cette nuance est importante car il n’est pas rare d’entendre la confusion entre les deux termes. Il faut donc prendre en compte que les besoins d’un franchisé sont les mêmes que ceux des dirigeants de toute entreprise. C’est la raison pour laquelle certains franchisés ont recours au financement participatif depuis quelque temps.

Cela peut surprendre le grand public que des enseignes comme Alain Afflelou aient besoin de l’épargne des Français pour faire face à leurs besoins. Mais nous insistons sur ce point : la réalité économique d’un franchisé est identique à celle d’un dirigeant d’une TPE/PME. La différence est l’organisation de l’entité, sa notoriété, sa capacité à encaisser les hauts et les bas et son budget communication participant à sa croissance et sa pérennité.

À ce jour, quelques enseignes nationales ou internationales ont eu recours au crowdfunding. Ce phénomène va très certainement prendre de l’ampleur car le risque de placer son épargne dans une franchise est moindre. D’autre part, le marché économique montre de plus en plus une tendance à la consommation au sein de franchises au détriment des commerces « traditionnels ».

À lire : Comment financer une entreprise sans apport ?

3 campagnes de crowdfunding par des franchises

La Foir’Fouille

Le franchisé a utilisé le crowdlending dans le cadre de l’ouverture d’un nouveau magasin permettant la création de 10 emplois.

Le besoin global du projet était de 640 000€, financé par un emprunt bancaire de 550 000€ et un apport de 50 000€. Le complément a été réalisé sous la forme du crowdlending pour 40 000€. Le montant collecté en prêt participatif sur la plateforme Lendopolis était dédié au financement de l’équipement informatique du magasin.

Mr Bricolage

C’est dans le cadre de la reprise d’un magasin Mr Bricolage que l’emprunt participatif a cette fois-ci été utilisé. 190 000€ récoltés par la société holding afin de financer notamment la mise à jour du système d’étiquetage, la réalisation de travaux et l’acquisition de matériel.

Alain Afflelou

Dans le cadre de la rénovation du magasin et la création d’un espace audioprothèse sous l’enseigne Alain Afflelou Acousticien, les franchisés ont fait appel à la foule pour collecter 150 000€.

Le crowdfunding réussi d’une franchise Subway

Si vous ne connaissez pas Subway, le concept est plutôt simple. Cette chaîne de restauration propose des sandwiches et salades réalisés sous les yeux des clients.

Cette fois, le gérant est un multi-franchisé de la marque. Il a fait appel au crowdlending dans le cadre de l’ouverture de son troisième restaurant avec pour objectif de collecter idéalement 50 000€. L’objectif ? Financer ses besoins immatériels (comme la communication) en complément d’un prêt bancaire. L’ouverture de ce nouveau point de vente doit permettre la création de 8 emplois. Au total, ce sont plus de 20 emplois que le gérant aura créé en seulement trois ans.

156 personnes ont choisi d’épargner dans cette société sur la plateforme Les Entreprêteurs. Compte tenu de la solidité de l’entreprise et de la qualité de l’équipe dirigeante, la note financière (B) est excellente. Elle prouve que le risque est moindre pour ce genre de projets.

 

À lire : Quel montant collecter pour sa campagne de crowdfunding ?